vendredi 29 juin 2007

Zein Ould Zeidane veux placer un proche à la tête de la FFRIM


Il y'a quelques années, Wéled, se presente à la bourse de Ehl Balla pour acheter un 4X4 flambant neuf, de marque Toyota RAV4, il n'arrive pas à se mettre d'accord avec le vendeur mais, très desireux d'aquerir le véhicule, Wéled consent à payé le prix demandé, sans négocié, mais à une condition : il dit qu'il n'a pas tout le montant, il lui manque 2 millions d'ouguiya qu'il propose de payé en ... chèque-bon de la FIFA !

Wéled n'est autre que le fils de Geumine Ould Cheigeuer, à l'époque président de la Fédération Mauritanienne de Football, la FFRIM. Le scandal a éclaté quand Ould Balla a voulu echanger les bons que la FIFA donnent une fois par an, pour aidé les fédérations des pays en voie de développement, finallement ça a été étoufé mais la FIFA en a eu vent et a demandé le départ de Geumine, sinon ils suspendent l'aide à la FFRIM.

Geumine est limogé, il a été remplacé par Moulaye Ould Abass, le PDG de la BMCI et heritier de la fortune de l'homme d'affaire mauritanien, feu Sidi Mohamed Ould Abass, un self made made qui a fondé la BMCI, la Socométal et Novotel-Mauritanie entre autre. Le mandat de Moulaye a pris fin le 31 mars 2007. Depuis, la bataille de succession fait rage.

D'un côté il y'a Camara Saleck, l'ancien président du Comité Olympique Mauritanien, et de l'autre il y'a Mohamed Salem Ould Boukhreiss, qui à l'avantage d'appartenir à la belle-famille du Premier Ministre Zein Ould Zeidane.

Pour être sûr de gagner, Monsieur Ould Boukhreiss a besoin de se presenter comme candidat unique, pour y arriver il faut eliminer Monsieur Camara de la course, c'est dans ce but qu'il a utilisé un vice de forme dans le dossier de Monsieur Camara, en disant que ce dossier a été déposé après le 5 janvier 2007, date de cloture des dépôts de candidature.

Les soutient de Monsieur Camara avancent que c'est Madame Mehlé Mint Ahmed, la ministre de la jeunesse et des sports de l'époque, qui as prématurément arrêté de recevoir les dossiers des candidatures, alors que normalement les candidats pouvaient déposer leurs dossier jusqu'à la date de fin du mandat en cours, c'est à dire jusqu'au 31 mars.

La ministre a avancé comme argument le fait que l'élection aura lieu après la fin de la transition, et qu'elle ne veux pas s'occuper d'un dossier qu'elle ne menera pas jusqu'au bout. Du coup elle a cessé de recevoir les dossier et a demandé d'attendre la fin de la transition. Comme à l'époque les gens avaient d'autres chats à fouetter (le vote de la constitution, les élections législatives, municipales, sénatoriales et présidentielle, l'arréstation de Zeidane, de Ould Lekwar et ses amis ... etc), personne n'y a vraiment preté attention.

Elle refile donc le bébé avec l'eau du bain à son successeur Mohamed Ould Yarg, à lui de décidé s'il va recevoir ou non de nouveaux dossiers de candidatures. Le vote aura lieu lors de la prochaine cession de l'assemblée générale de la FFRIM, qui aura lieu le 21 juillet 2007.

Est ce que Camara fait peur à Ould Boukhreiss au point qu'il veux tout faire pour eviter de l'affronter ? Est ce que la bonne manière pour séléctionner le meilleur président, c'est la candidature unique ? Dans ce cas, à quoi bon voter ? Ne vaux-t-il pas mieux donner le choix entre plusieurs candidats, au lieu de venir pour enteriner une candidature « imposée » ?

Toujours est-il que les journeaux proche de la primature (La Tribune de Ould Oumère et Nouakchott-Info de Ould Nenni entre autre) sont mis à contribution pour promouvoir la candidature de Ould Boukhreiss, et démonter preuve à l'appui que la date de dépôt des dossiers était le 5 janvier 2007 au plus tard, et qu'à cette date seul le dossier de Ould Boukhreiss a été déposé, par conséquent il est le seul candidat. L'assemblée générale de la FFRIM se réunira pour le désigner président. C'est la loi. Point. Si vous avez un problème, allez voir Mehle Mint Ahmed, la ministre des sports sous la transition, c'est elle qui as pris cette décision.

Comme si les décisions prises sous la transition doivent obligatoirement être considérées comme des paroles sacrées.